Voyages de Noces J9&10 : Repos et raquettes

Les deux derniers jours se font reposants. Mardi aucune activité n’étant prévue, nous profitons de la possibilité d’emprunter des raquettes au camp. Nous partons pour une petite balade sur les alentours du camp. Nous marchons 3km dans la neige fraîche de la veille, on s’enfonce parfois jusqu’à mi-mollet. On prend le temps de faire quelques photos.

L’après-midi se passe plus au chaud, escape game (sur le thème du froid), écriture d’articles, film et un deuxième essai de sauna, bien plus concluant !!

La soirée est couverte et nous laissera pas voir d’aurores.

Mercredi, journée libre aussi. On en profite pour faire quelques descentes de luges dans la matinée. L’après-midi est réservée au rangement-ménage. Il fait meilleur : la température avoisine les -5 degrés.

Pour la soirée, nous avons rdv à 19h20 avec notre guide : c’est notre dernière activité : une balade en raquette pour aller capturer les aurores ! Nous sommes encore une fois très chanceux : nous sommes que tous les deux pour cette sortie et avec un ciel dégagé et une température douce. Nous montons la même montagne que lors de notre dernière rando raquette; mais ne suivons pas exactement le même chemin. Il a beaucoup neigé dans la journée, on s’enfonce jusqu’au dessus du genou et celui en tête dégage la piste pour les autres. On tourne donc entre le guide et nous deux pour ne pas trop se fatiguer. Nous nous arrêtons à différents endroits dégagés. Nous avons beaucoup de chance, de belles aurores boréales s’offrent à nous ! Certaines bougent beaucoup, plus tard d’autres sont lumineuses. On finit par un ciel quasiment tout vert tellement l’aurore est étendue. Notre guide nous explique que les Sami, autrefois attribuaient certaines superstitions aux aurores : ils rentraient dès qu’ils en voyaient et mettaient des chapeaux pour ne pas que leur tête brûle.

On redescend de la montagne, il y a tant de neige que Cédric en perd sa raquette ! Le temps de dernières photos en bas avant de retrouver la voiture. Une dernière fois, on allume notre poêle pour terminer la soirée au coin du feu.

Le voyage nous aura laissé plein de beaux souvenirs et de superbes photos ! Demain, l’heure du retour a déjà sonné. Nous prenons un premier bus jusqu’au centre ville à 9h15. Nous y passons deux heures, le temps de faire un dernier tour des boutiques. Puis nous prenons une navette vers le petit aéroport de Kiruna à 11h30. Notre vol décolle à 13h30, après une escale à Stockholm, arrivée prévue à Paris à 18h45.

Voyages de Noces J8 : Chien de traineau

Réveil à 7h en ce lundi pour la bonne cause : les chiens de traineau ! C’est avec un mélange et d’excitation et d’inquiétude que nous rejoignons en voiture le chenil. Nous rencontrons Peter, notre guide joyeux et rigolo. On s’équipe, encore une fois, d’une combinaison de plus par-dessus nos manteaux. Ainsi vêtus de nos multiples couches – qu’on ne refuse pas, il fait bien froid – nous allons à l’encontre des chiens. Peter nous donne les consignes de sécurité. Notamment, il nous explique que les chiens ne souhaitent que courir. Lors d’un arrêt, le musher doit donc toujours garder ses deux pieds sur le frein et au moins une main qui tient le traineau : au cas où les chiens repartiraient, il vaut mieux partir avec, sinon il ne nous reste plus qu’à attendre le tour suivant pour qu’on vienne nous repêcher. Peter nous explique que dans le cas où les chiens partent sans nous, il faut faire le tour de ses poches et se dire qu’il faut « survivre » avec leur contenu pendant les heures d’attente d’un passage d’un nouveau traîneau.

Nous choisissons ensuite notre traîneau, composé de 5 chiens dont Vampyr un mâle en quête de reproduction, Rainy une femelle câline (les deux chiens arrière), le chien de milieu très dynamique et deux chiens d’avant : un leader et un plus soumis.

Cédric commence à guider, Émilie s’installe assise dans le traineau. En attendant le départ, les chiens s’excitent, ça aboient de tous les côtés, certains chiens (dont celui du milieu) sautent et essaient de tracter le traineau (encore bien accroché à un point d’attache). Ça y est c’est l’heure du départ, 4 autres traineaux partent avec nous, nous sommes le dernier traîneau (autant dire qu’il vaut mieux ne pas le quitter, personne ne sera derrière pour nous récupérer ! ). Cédric soulève ses pieds du frein et une fraction de seconde les chiens partent. Cela produit une petite secousse surprenante au début puis la vitesse s’harmonise.

Au début de la ballade, les traîneaux devant nous rencontrent des problèmes avec leurs chiens. Nous sommes obligé de nous arrêter par 3 ou 4 fois dans le premier quart d’heure. Émilie, assise, se refroidit. A chaque arrêt, les chiens aboient nous signifiant leur envie de repartir. Certains se roulent dans la neige, d’autres la mangent. Un chien n’a visiblement pas envie de courir aujourd’hui. Notre guide passe un coup de fil quand des motoneiges passent par là. Les conducteurs repartiront avec le chien démissionnaire pour le ramener au chenil. Notre guide n’aura donc que 4 chiens. Nous repartons et prenons notre rythme, sans pause, la glisse est agréable, de vitesse moyenne, de quoi apprécier le paysage ensoleillé. Dans les bois, le sol est peu plat et cela fait sauter quelque peu le passager. Sur les lacs gelés, la glisse est plus calme.

Mais nous arrivons déjà à notre point de déjeuner, au chaud. Soupe au champignons et petits sandwichs.

Puis il est temps de repartir, Émilie devient musher et Cédric passager. Malgré quelques craintes le voyage se passe très bien (enfin presque). Être musher est un boulot à plein temps (mais fort sympathique!). Il faut rester attentif aux chiens, au chemin, au traineau de devant, à la neige sur les patins (où on met ses pied, pour ne pas glisser, il faut les nettoyer souvent)… Dans les descentes, il faut avoir un pied sur le frein et trouver son équilibre sur l’autre pied ; dans les montées, il faut courir derrière le traîneau – à la vitesse de la course des chiens – pour les aider à tracter et alléger le traineau ; sur le plat, c’est moins physique. Le trajet retour se fait sous un ciel changeant : ensoleillé, puis gris, puis neigeux !

Tout allait bien jusqu’à ce qu’Émilie veuille prendre un peu de vitesse dans une dernière descente… Celle-ci s’achève sur un chemin gelé, un virage, un arbre. Les chiens et le traîneau ont bien négocié le virage ; et nous… un peu moins ! On est allé dire bonjour aux petits arbres dans le virage, on trouvait ça sympa. On a donc vérifié les dires de Peter, les chiens n’ont que faire de nos pauvres carcasses plantées dans la neige. Ils sont partis. Heureusement, les autres traîneaux devant nous étaient arrêtés (ils ont pu nous admirer) et les chiens se sont donc arrêtés derrière eux. Plus de rire que de mal, on remonte sur notre traineau et nous finissons les derniers 100m jusqu’au chenil.

On remercie Peter, les chiens, on enlève nos combinaison (courir derrière le traineau en montée, ça donne chaud!) et on repart sous la neige. Le reste de l’après-midi est calme.

Le soir, on se tient prêt pour observer les potentielles aurores boréales, la probabilité est bonne (l’indice Kp est bon!). Et en effet, à 20h, nous voyons pointer le bout d’une aurore. Le temps de s’habiller bien chaudement pour affronter les -30 degrés du soir et nous revoilà sur le lac gelé avec l’appareil photo. Le froid pique et nous oblige à rester quasi constamment en mouvement. Nous nous déplaçons un peu et allons jusqu’à notre igloo pour observer différemment l’aurore. Elle est plus petite et elle bouge moins que jeudi dernier, mais cela reste toujours aussi beau !

Après une heure de photos, nous rentrons nous réchauffer près du feu.

Voyages de Noces J7 : Sami et Hôtel de Glace

La matinée est calme en ce dimanche. Elle consiste surtout à faire augmenter la température de notre chalet qui ne s’élève qu’à 14 degrés au réveil. Dehors, les -30°C sont atteints. La petite marche de 3 minutes jusqu’au petit-déjeuner suffit à faire geler cils et moustache. Le poêle étant efficace, nous quittons notre chalet à 12h30 avec plus de 19 degrés.

Aujourd’hui, on fait route vers une meilleure connaissance du peuple Sami, leurs rennes et leur culture. Après avoir enfilé une énième combinaison et ressemblant de plus en plus à Bibendum, nous sommes emmenés sur un traineau derrière une motoneige, de quoi refroidir la moindre parcelle de peau restée à découvert.

Nous arrivons dans un « camp » Sami reconstitué. On nous propose, comme à l’habitué un jus de bais chaud, au coin du feu sous une grande tente Sami. On regarde un film puis nous avons le droit aux explications de notre guide : les Sami vivent au rythme de rennes : Il existe 8 saisons chez les Sami, chacune ayant sa spécificité. Ils se déplacent avec les rennes tout au long de l’hiver, les laissent mettre bas au printemps, puis ils les engraissent l’ été. A l’été-automne, ils tuent une partie de leur troupeau pour vendre la viande et récupérer peaux et cornes pour l’artisanat, les vêtements et quelques objets. à L’automne, ils se repartagent, entre les familles, les rennes avant de se re-déplacer l’hiver au rythme des rennes. Aujourd’hui, les Sami sont aidés par la technologie, ils ont des lassos en plastiques plutôt qu’en cuir, ils ont des motoneiges pour regrouper leurs troupeaux, ils ont l’aide des hélicoptère pour les rassembler et marquer les rennes (pour savoir à qui ils appartiennent), etc.

[Nous avons également découvert un peu plus l’Histoire des Sami grâce à un guide retrouvé lors du petit-déjeuner de ce matin. Peuple nomade existant depuis des millénaires, ils ont longtemps été tués par les Suédois car ils n’étaient pas Chrétiens, ils ont été obligés de se convertir, de payer pour rester sur leurs terres ancestrales, pour avoir des rennes, etc. Aujourd’hui encore, le quota de rennes qu’ils peuvent avoir est déterminé par l’état. Si la culture Sami est plus acceptée, elle ne fait pas encore partie intégrante du pays : elle n’est toujours pas enseignée à l’école, les Sami ont peu de siège au parlement, et bien que l’Etat construise sur leurs terres, comme à Kiruna, ils ne sont pas toujours invités lors des modifications (provoquée par l’usine).]

Après les explications, placent aux rennes ! On entre dans l’enclos pour les nourrir, puis notre guide en « capture » deux.

Nous nous essayons au traineau tiré par un renne sur une piste arrondie. Ca prend vite de la vitesse et l’activité, quoique courte, est assez amusante.

Enfin, on se réchauffe sous la tente pour un repas sandwich de… rennes, assis sur des peaux de rennes.

Petite déconvenue cependant, l’activité termine une heure après l’heure prévue et nous fait rater notre visite guidée de l’Ice Hotel ! Qu’à cela ne tienne, nous visitons par nous-même (un peu au pas de course). Certaines chambres sont grandioses, le travail fait est superbe ! Chacune est créée par un, deux ou trois artistes, chacune est différente, chacune son style, son ambiance, sa technique. Certains travaillent la glace d’autres la neige, d’autres les deux, certains jouent avec des effets de lumières ou même des ambiances musicales ! Notre préférée dans l’ambiance va à celle avec un combi Volkswagen, des sapins, un barque et un feu de camp. Le travail le plus impressionnant va peut-être à la réalisation des danseurs clown ou de la gym des sirènes ! Les couloirs, la chapelle et le bar et son lustre sont aussi très beaux.

L’après-midi a été froide et nos pieds sont heureux de retrouver le chalet redescendu à 16 degrés. On trouve néanmoins qu’il y fait bon, puisque la différence de température d’avec l’extérieur est de 40 degrés. On se réchauffe autour d’une bonne tartiflette française, merci les repas lyophilisés ! On guette les aurores boréales puisque le ciel est dégagé mais elles ne pointeront pas leur bout du nez.

Voyage de Noces J6 : Culture et détente

Nous nous sommes réveillés avec une belle couche de neige qui a blanchi un peu les arbres.

Aucune activité n’était prévue en ce jour, nous avons donc décidé d’aller visiter un peu plus la ville de Kiruna.

Nous avons passé la matinée à déambuler dans ses rues, notamment pour aller voir des magasins d’artisanat et la superbe église ! Toute de bois vêtue, elle a été nommée plus beau bâtiment de Suède en 2001. Grande, rouge, parée de statues en or et accompagnée de son beffroi semblable à elle, elle trône sur la hauteur d’un petit parc. L’ambiance intérieure est hors du temps et chaleureuse. Un magnifique et grand orgue la sublime.

L’art Sami est très beau (et très cher). Les objets (tasse, couteau, boîte et bijoux principalement) sont fait en bois et en corne de rennes. Il faut beaucoup de temps et de savoir pour les fabriquer (séchage du bois pendant 6 mois…).

Nous croisons également une statue représentant un mineur (vous comprendrez pourquoi par la suite) et un igloo de glace.

Le midi, nous testons une adresse conseillée par des touristes suisses rencontrés dans la semaine : un food truck de nourriture locale. Ils ont installé une grande tente sami avec feu intérieur juste à côté de leur camion-cuisine. Tables de camping et peaux de rennes accueillent nos jambes fatiguées. Cédric fait la rencontre fortuite avec les cornes d’un renne, aïe! Le repas est bon et copieux, à base de… rennes !

L’après-midi nous avons réservé une visite de la mine de fer de Kiruna. Nous descendons en bus (une dizaine de minutes) jusqu’à 300m en profondeur. Puis nous partons pour deux heures 15 de visite (en anglais, parfois traduite en français par Cédric pour Émilie…). A l’intérieur, on y trouve un musée, une salle de cinéma/conférence pour visionner un film explicatif, de grands panneaux, un self (où on nous offre boisson et petits gâteaux lors d’une pause Fika) et les machines qui servent à forer, etc.

Cette mine explique à elle seule l’existence de la ville. En effet, l’entreprise LKAB à commence il y a 100 ans à explorer une montagne pour aller chercher du fer. Elle a construit des maisons pour les mineurs et petit à petit la ville s’est agrandit. Elle compte aujourd’hui 20 000 habitants. L’entreprise embauche plus de 2000 personnes. Sa production de fer approvisionne 80% du marché européen (2% du marché mondial). Ils possèdent le train le plus puissant du monde qui tractent chaque jour 26 tonnes de fer dans chacun de ses 20 wagons (soit 520 tonnes!). Ils extraient le fer par couche en descendant de plus en plus bas dans la montagne. Un ascenseur (que l’on a vu : très rapide !! ) remonte 75 tonnes de fer en un trajet en utilisant autant d’énergie que celle d’une famille sur un an à chaque remontée !! En une journée, ils extraient une quantité de fer telle qu’ils pourraient construire 6 Tours Eiffel avec…

Malheureusement, chaque avancée technologique à son revers. Les explosions journalières (de 1h15 à 1h45 – que l’on peut apparemment ressentir en ville) pour faire tomber le fer, fragilisent le sol et détruisent la montagne. Une partie de la ville (le centre historique) est menacée d’écroulement. Ainsi, ils ont prévu de relocaliser toute cette partie dont les plus anciennes maisons, la mairie et la belle église. Un nouveau bâtiment pour la mairie est déjà presque fini d’être construit et certaines maisons ont d’ores et déjà été relocalisées plus loin. L’église, quant à elle, devrait être déplacée d’ici quelques années… en une seule pièce ! Ils ne veulent pas la démonter pour la remonter… De nombreux architectes de par le monde observent ces projections de déplacements impressionnants !

Kiruna est très marquée par cette exploitation minière à qui elle doit sa naissance et désormais sa déconstruction puis reconstruction. Les architectes des immeubles se sont d’ailleurs inspirés de la mine et on construit des balcons avec un design se rapprochant de l’ascenseur à fer de la mine. LKAB appartient entièrement à l’État et constitue 2% de son PIB.

Après ce bain de culture intéressant, réflexif mais nous laissant sur des sentiments mitigés, nous nous octroyons un autre type de bain… plus chaud, plus relaxant, plus reposant ! Nous allons au Spa du Camp Ripan (complexe du resto du premier soir ! ). Notre petit rituel détente se compose de : passage dans la rivière d’eau froide, sauna à l’huile essentielle de pin, masque au café, seau d’eau froide, sauna minéral, sauna de vapeur (moins chaud qu’un hammam), bain de pied au sel, petites baies et… billes de fer (de la mine ! ), promenade pieds nus dans la neige, re-bain de pied, gommage des pieds au sel, pause boisson-fruit sur des sièges relaxants, auto-massage au crochet suédois, piscine intérieure à débordement, piscine chaude extérieure pour admirer quelques aurores boréales (l’aller-retour se fait sur la glace glissante, moins relaxant… ), gommage du corps, douche et onction d’huile ; le tout dans un très bel environnement. Bref, le pied ! De quoi retourner au chalet détendus 🙂

Voyages de Noces J5 : Balade à cheval

Levés plus tôt ce matin, nous avons rdv à 8h30 pour nous rendre au centre équestre (1H de route). Les premiers jours, nous avions des températures plutôt agréables en journée entre -5°C et 0°C. Les Suédois se promenaient d’ailleurs en tee-shirt ou pull, disant qu’il faisait trop chaud… Mais ce matin, le temps est dégagé et froid à 8h (-20°C). Il faut donc bien s’équiper, surtout pour une balade à cheval où nous ne faisons pas de grands efforts physiques. Nous suivons donc la règle des trois couches : une couche de base technique et près du corps. Un deuxième couche chaude et respirante pour le haut (ici pull en laine de Mérinos) avec un bas chaud et imperméable. On ajoute la protection des extrémités : sous-gants, chaussettes en laine, et cagoule en laine de Mérinos. Puis une troisième couche chaude / coupe-vent /imperméable : le gros manteau, les moufles. Nous voilà fin prêts à affronter le froid !

Une fois sur place, nous rencontrons notre guide perso : là encore, nous ne sommes que tous les deux pour l’activité ! En plus de nos trois couches, notre guide nous conseille de mettre une combinaison par-dessus pour rester bien au chaud. Hop, et d’une 4ème couche. Vêtus tels des cosmonautes, nous allons chercher nos chevaux islandais dans leur pré. Fengur (arrivé d’Islande par avion!) pour « Zédrik » et Kristall (née ici) pour Émilie. Nous les préparons au chaud.

En fin de matinée, nous partons sous un joli soleil qui réchauffe, le thermostat n’indique plus que -10°C. La balade dure une heure et demie et nous donne l’occasion de rencontrer 10 élans, dont certains assez proches. Nous marchons sur les chemins ou à travers bois, la neige arrivant aux genoux de nos (petits) chevaux, qui glissent parfois. Celui de Cédric est plutôt lent et celui d’Émilie curieux, cherchant à se promener sur des sentiers défendus. Lors de la balade, on aperçoit la plus haute montagne de Suède : le Kebnekaise, culminant à 2110m. Il est constitué de deux sommets : Sud (glacier) et Nord (rocher). Le sommet sud était jusque cet été le plus haut, mais suite à la fonte des glaces, c’est désormais le sommet Nord qui devient le plus haut.

La neige commence à tomber en fin de promenade. Nous rentrons juste à temps avant une belle chute de neige. Nous mangeons bien au chaud : soupe, rennes again, et un très bon gâteau aux myrtilles. Il est déjà temps de repartir vers le camp. Nous arrivons dans notre chalet refroidi à 16 degré sur les coups de 16h : une bonne flambée, un goûter et on prépare notre visite de Kiruna pour le lendemain.